== Le Tartuffe ou l’Imposteur ==
PREFACE
armés contre ma comédie
zélés indiscrets
de véritables gens de bien
point au théâtre à parler de ces matières
son origine de la religion
les Espagnols, nos voisins
les plus importants mystères de notre foi
des pièces saintes de M. de Corneille
une conséquence bien plus dangereuse
une grande vertu pour la correction
on ne souffre point la raillerie
termes de piété
Et pouvais-je m’en empêcher ?
morale pernicieuse
depuis quelque temps
contre le théâtre
quelques-uns qui l’ont traitée plus doucement
spectacles de turpitude
discourir des choses et non pas des mots
un poème ingénieux
sans injustice
reprend les défauts des hommes
le témoignage de l’Antiquité
ses plus célèbres philosophes
les prix glorieux
les superbes théâtres
la comédie s’est corrompue
qu’est-ce que dans le monde on ne corrompt point tous les jours ?
un art d’empoisonner les hommes
aux crimes les plus grands
bannie de Rome
il se faut bien garder de confondre
Olympe qui a été une débauchée
les plus honnêtes sont les plus dangereuses
les choses qui ne regardent pas directement Dieu
besoin de divertissement
joue le Ciel et la religion
ils ne peuvent souffrir
PREMIER PLACET
corriger en divertissant
faux-monnayeurs en dévotion
délicatesse
toucher
les originaux ont fait supprimer la copie
je suis un démon
SECOND PLACET
cabale
ils ne peuvent souffrir
TROISIEME PLACET
ACTE I
Scène 1
allons, Flipote
ce que l’on vous doit
tout ce ménage-ci
fort mal édifiée
dans toutes mes leçons
pire eau que l’eau qui dort
tant d’ajustement
vous êtes dépensière
on ne peut faire rien
pied plat
rien qu’hypocrisie
au chemin du ciel
merci de ma vie
l’intérêt du Ciel
carrosses à la porte plantés
on en parle
empêcher qu’on ne cause
notre voisine
prude
les retours des coquettes du temps
non point par charité, mais par un trait d’envie
ces visites, ces bals
l’on y sait médire
un docteur dit fort bien
babille tout du long de l’aune
marchons, gaupe, marchons
Scène 2
sur le pied
comme un homme hébété
il l’appelle son frère
le directeur prudent
miracles
jeter nos rubans
un mouchoir dans une Fleur des saints
parures du diable
Scène 4
la bouche vermeille
il mangea deux perdrix
le pauvre homme
Scène 5
ravissements
c’est un homme
une paix profonde
comme du fumier
il détache mon âme
mourir frère, enfants, mère et femme
un air doux
à deux genoux
il faisait des soupirs
élancements
offrir de l’eau bénite
c’est trop de la moitié
il m’avertit des gens qui lui font les yeux doux
zèle
tué une puce
ce discours sent le libertinage
ceux qui font beaucoup de bruit
la fausse monnaie à l’égal de la bonne
des sots que tous les hommes
du faux avec le vrai faire la différence
ces dévots de place
métier et marchandise
demandent chaque jour
vindicatifs-sans-foi-pleins d’artifices
prêchent la retraite au milieu de la cour
insupportable
leur dévotion est humaine
traitable
ils ne censurent point
cabale
se mêler de bien vivre
l’intérêt du Ciel
plus qu’il ne le veut lui-même
comme il en faut user
un faux éclat
ACTE II
Scène 1
n’avoir soin que de me contenter
Scène 2
il est bien gentilhomme
c’est lui qui le dit
de cette union prévoir les conséquences
encolure
vous vous emportez ?
Scène 3
il le peut épouser
des pas
sortirai-je de la pudeur du sexe
contente
l’oreille rouge et le teint fleuri
allégresse
le coche
pliant
Fagotin et les marionnettes
Scène 4
diantre si je le veux
C’est donc ainsi qu’on aime
ACTE III
Scène 2
serrez ma haire
le Ciel vous illumine
aux prisonniers
couvrez ce sein
par de pareils objets les âmes sont blessées
quitter la partie
Scène 3
que le Ciel…
grâce singulière
il lui serre le bout des doigts
l’étoffe en est moelleuse
elle recule sa chaise
un coeur qui soit de pierre
l’amour des temporelles
admirer en vous l’auteur de la nature
parfaite créature
une surprise adroite
à fuir vos yeux mon coeur se résolut
de ce coeur vous adresser l’offrande
mon infirmité
béatitude
je n’en suis pas moins homme
vos célestes appas
je ne suis pas un ange
charmants attraits
mon intérieur
ineffable
tribulations
mon néant
votre honneur ne court point de hasard
leur langue indiscrète
les gens comme nous
bénignité
l’humaine faiblesse
un homme est de chair
Scène 4
une femme se rit de sottises pareilles
au comble de sa joie
Scène 6
un malheureux pécheur
iniquité
souillures
un amas de crimes
ordures
le Ciel me veut mortifier
je ne vaux rien
souffrir l’ignominie
vous demander sa grâce
vous le haïssez tous
je te donne ma malédiction
Scène 7
pardonne-lui
donation entière
pour les mieux braver tous
la volonté du Ciel soit faite
ACTE IV
Scène 1
pardonner l’offense
vous ne pousserez point les affaires à bout
l’intérêt du Ciel
ne nous brouillons l’esprit
pour le bien du prochain
prud’homie
Scène 3
mon père, au nom du Ciel
voilà de mes religieuses
mortifiez vos sens
si je vous faisais voir
l’amour-propre engage à se tromper soi-même
Scène 5
vous parliez tantôt d’un autre style
suavité
planter
elle tousse pour avertir son mari
jus de réglisse
on se tue
dernières faveurs
on nous fait tant de peur
ces craintes ridicules
on trouve des accommodements
la pureté de notre intention
je vous réponds de tout
pécher en silence
Scène 7
ACTE V
Scène 1
lui donner la cassette à garder
dépôt
un faux-fuyant
dans le milieu qu’il faut
Scène 2
il faut que je l’assomme
en vrai jeune homme
Scène 3
le prix dont sont payés mes soins
les envieux mourront
il aura des ressorts
cabale
Scène 4
huissier à verge
vider d’ici
mes gens vous aideront
Scène 5
Scène 7
appris à tout souffrir
un beau manteau de tout ce qu’on révère
un prince dont les yeux se font jour dans les coeurs
d’une bonne action verser la récompense
il se souvient du bien
sa bonté