Le goût pour les « beautés temporelles » est une des caractéristiques de la « dévotion aisée », dénoncée dans la IXe des Provinciales (1656-1658). Pascal, à cette occasion, cite le portrait satirique du dévot austère qu’avait réalisé le Père Le Moyne dans ses Peintures morales :
Il est sans yeux pour les beautés de l’art et de la nature. […] Une belle personne lui est un spectre. Et ces visages impérieux et souverains, ces agréables tyrans qui font partout des esclaves volontaires et sans chaînes, ont le même pouvoir sur ses yeux que le soleil sur ceux des hiboux.
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