On en parle

« Je veux croire qu’au fond il ne se passe rien;
Mais enfin on en parle, et cela n’est pas bien »
Le Tartuffe, I, 1, (v. 90-91)

L’attention à la médisance qu’occasionnent « tous ces caquets », de même que la détestation de la dépense (voir « vous êtes dépensière »), est une des caractéristique des bourgeoises dépeintes dans Les Caquets de l’accouchée (1623) :

Tout beau, ma cousine, dit la femme d’un maître des comptes : il ne faut jamais scandaliser son mari, principalement en une bonne compagnie. Il faut empêcher tant qu’on peut les langues de mal parler, et particulièrement d’un bon vieillard comme votre mari.
( p. 51)

 

Mais, dit la damoiselle, que doit-on juger d’une femme qui découche quelquefois au déçu de son mari, comme elle fait ? — Vrami, Mademoiselle, dit la femme d’un médecin, c’est pour donner sujet de mal parler d’elle.
( p. 108)

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