Une lettre de Guy Patin du 28 septembre 1660 fait état de la surveillance qu’exerçaient certains dévots sur la fidélité des épouses de leurs protecteurs :
Il y avait ici de certaines gens, qui faisaient des assemblées clandestines sous le nom de congrégations du Saint-Sacrement. Ces messieurs se mêlaient de diverses affaires, et ne faisaient jamais leurs assemblées deux fois en un même endroit, ils mettaient le nez dans le gouvernement des grandes maisons, ils avertissaient les maris de quelques débauches de leurs femmes. Un mari s’est fâché de cet avis, s’en est plaint et les a poussés à bout, après avoir découvert la cabale.
(éd. 1692, t. I, p. 490)