La hiérarchie des divers types de sièges est détaillée
– dans le Journal de conversation (1673) de René Bary (1)
– dans le Nouveau Traité de civilité (1671) d’Antoine Courtin (2)
(1)
Il faut, selon sa condition, accepter le fauteuil, la chaise à dos, ou le siège ployant, parce que les sièges sont plus ou moins commodes et honorables et que la chaise à dos est plus que le siège ployant.
(p. 285) (source : G. Couton, Molière. Oeuvres complètes, 1971, t. I, p. 1351)
(2)
Si elle [la personne qui reçoit] nous ordonne de nous asseoir, il faut obéir avec quelque petite démonstration de la violence que souffre notre respect. […]
De même il faut prendre un siège moins considérable que le sien, s’il y en a ; le fauteuil est le plus honorable, la chaise à dos après, et ensuite le tabouret.[..]
Quand on s’assied, il ne faut pas se mettre côte à côte de la personne qualifiée, mais vis-à-vis, afin qu’elle voie que l’on est tout prêt à l’écouter; il faut avec cela tourner le corps un peu de côté et de profil, parce que cette posture est plus respectueuse que de se tenir de front.
(éd. de 1726, chap VIII, p. 75-76)
(voir également « se levant de même »)