L’inhibition que provoque la « pudeur du sexe » est déplorée dans les élégies recueillies dans les Poésies de Madame la comtesse de la Suze (1666) :
Et mon coeur qui sentait ce beau feu s’élever
Voulait bien le souffrir et non pas l’avouer.
[…]
Il faisait un secret du nom de son vainqueur
De crainte d’alarmer la honte et la pudeur.
(Elégie II, p. 8)
Hélas, que dans l’ardeur des plus pressants désirs
La pudeur à l’amour dérobe de plaisirs,
Tirsis ! et que souvent à tes désirs rebelle
Secrètement mon coeur a murmuré contre elle.
(Elégie V, p. 22)