L’argument figurait
– dans la Dissertation sur la condamnation des théâtres (1666) de l’abbé d’Aubignac :
CHAPITRE XII
Que la représentation des comédies et tragédies ne doit point être condamnée tant qu’elle sera modeste et honnête
[…]Quand on renouvela ce divertissement dans l’Europe, il commença par des satires aigres et mordantes qui tirèrent bientôt après elles le libertinage et cela fut corrigé par les histoires saintes que l’on y fit représenter ; et les personnes de piété en prenaient tant de soin que l’on forma cette Confrérie de la Passion, qui possède encore l’Hôtel de Bourgogne, où l’on représentait des histoires saintes et où maintenant on en représente encore de toutes sortes.
(p. 241)
– dans la Lettre sur la comédie de L’Imposteur (1667) :
Nos pères, dont la simplicité avait autant de rapport avec l’Évangile que notre raffinement en est éloigné, voulant profiter, à l’édification du peuple, de son inclination naturelle pour les spectacles, instituèrent premièrement la comédie pour représenter la passion du Sauveur du monde et semblables sujets pieux.
(p. 558)