Les difficultés que font les dévots pour rendre les dépôts qui leur sont confiés feront également l’objet d’une notation dans la satire « Le Pharisien du temps ou le Dévot hypocrite » (s. d.) de Garaby de la Luzerne :
De plus, qu’un confident l’ait fait dépositaire
De nombre de deniers attendant quelque affaire,
Et que l’occasion d’en faire le remploi
Lui persuade alors que d’aussi bonne foi
Et non moins promptement il les lui voudra rendre
Comme de bonne grâce il avait su les prendre,
Je lui baise les mains : il aura beau prier,
De cent délais subtils il le pourra payer ;
D’absence de logis, de défaite diverse ;
Jetant quelque accident exprès à la traverse
Pour empêcher l’effet de ce qu’il aura dit
Et cependant toujours en faire son profit.
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