« On sait que ce pied plat, digne qu’on le confonde,
Par de sales emplois, s’est poussé dans le monde. »
Le Misanthrope, I, 1, (v. 127-128)
« Sur ses façons de faire, à tous coups je m’emporte;
J’en prévois une suite, et qu’avec ce pied plat
Il faudra que j’en vienne à quelque grand éclat. »
Le Tartuffe, I, 1, (v. 56-59)
Le terme est repris pour désigner le rustre ou le provincial, dans deux pièces contemporaines :
– Le Gentilhomme de Beauce (1670) de Montfleury :
Ce pied plat qui se plaint habit, souliers et chausse,
En un mot ce bourru gentilhomme de Beauce.
(I, 1, éd. des Oeuvres de 1705, t. II, p. 375)
– La Comtesse d’orgueil (1671) de Thomas Corneille :
[…] Ma foi, je suis d’avis
Qu’un pied plat comme vous glose sur un marquis.
(V, 6, éd. du Théâtre de 1709, t. IV, p. 152)
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