La Mothe le Vayer

Les rencontres entre l’oeuvre du philosophe François La Mothe le Vayer (1588-1672) et celle de Molière sont extrêmement nombreuses.

Nous proposons ci-dessous une liste de celles que nous avons relevées :

 

Le Cocu imaginaire

la raison paternelle
changer de mari comme on fait de chemise
le ragoût d’un galant
Seigneur Corneillius
de vingt verres de vin entourez votre coeur
mari très marri
esprits colériques
L’on me dérobe encor la réputation
hommes pacifiques
nous sommes les sots
un chagrin qui n’a nul fondement
remuer une bile
ne croyez jamais rien

 

Les Fâcheux

un homme vient là de me rompre en visière
ce coup me transporte
une barbare, pernicieuse et détestable orthographe
latin, grec, hébreu, syriaque, chaldéen, arabe…
un poème en forme d’acrostiche

L’Ecole des maris
à la mode il faut m’assujettir
suivre ce que l’usage y fait de changement
les sottises qu’on porte
fuir obstinément ce que suit tout le monde
sans se tenir encor malpropre
sage que par contrainte
doucement il faut boire la chose
Sommes-nous chez les Turcs pour renfermer les femmes

 

L’Etourdi

songes sont mensonges
ces bonnes nuits donnent de mauvais jours

 

Dépit amoureux

fort rond de toutes les manières
ce que voient mes yeux, franchement je m’y fie
de moi si mortel ennemi
pourquoi subtiliser?
chercher des raisons pour être misérable
ce n’en est pas le temps
ta foi me cautionne
un sot qui ne dit mot
parle, afin qu’on te connaisse
de qui la nature est fort encline au mal
la compare à la mer
allons nous renfermer
je suis un bon frère
j’ai songé d’oeufs cassés

 

L’Ecole des femmes

en ami je vous ouvre mon coeur
qui rit d’autrui
votre marotte
un chacun est chaussé de son opinion
je suffoque
dire notre alphabet
jouer de tout son reste
en sage philosophe
le souverain bonheur
la façon de recevoir la chose
tourner du bon côté
cent choses plus à craindre
corriger le hasard par la bonne conduite
on ne prendra pas votre avis là-dessus
que puis-je résoudre à voir cet homme mort ?
tâchons de nous résoudre

 

La Critique de L’Ecole des femmes

sa naturelle paresse à soutenir la conversation
un sens criminel aux plus innocentes paroles
pas un mot qui de soi ne soit fort honnête
je ne me suis pas seulement donné la peine de l’écouter
du sens commun
sans s’y connaître
un attentat sur ses lumières
les louanges qui lui ont été données
entre nous autres auteurs
l’une n’est pas moins difficile à faire que l’autre
une sauce excellente
ridicule en de certaines choses, et honnête homme en d’autres

 

La Princesse d’Elide

Elide
ce silence rêveur
il a plus de bon sens que tel qui rit de lui
n’en déplaise à la gloire
croyances publiques

 

L’Amour médecin

une seule femme
je ne puis m’en ressouvenir sans pleurer
je les tiens un peu intéressés
n’est-ce pas assez d’un pour tuer une personne ?
ils vous diront en latin
si peu de prudence
découvrir au peuple
ceux qui sont morts sont morts
la faiblesse humaine
pompeux galimatias
je guéris par des paroles
les traits de son visage

 

Le Misanthrope

quelle bizarrerie
au premier faquin il court en faire autant
une estime ainsi prostituée
dire à mille gens tout ce que d’eux on pense
rompre en visière à tout le genre humain
en une humeur noire, en un chagrin profond
un peu trop sauvage
vous tourne en ridicule
aux méchants complaisants
fuir, dans un désert, l’approche des humains
des moeurs du temps mettons-nous moins en peine
la parfaite raison fuit toute extrémité
sage avec sobriété
cette grande raideur des vertus des vieux âges
vouloir se mêler de corriger le monde
vices unis à l’humaine nature
qui, pour vous, sollicite
me faire injustice aux yeux de l’univers
pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause
cet étrange choix où votre coeur s’engage
j’ai conçu, pour vous, une estime incroyable
l’amitié demande un peu plus de mystère
avec lumière et choix cette union veut naître
motif du récitateur importun
le nom de ridicule et misérable auteur
les démangeaisons qui nous prennent d’écrire
au cabinet
se dispenseront de se soumettre aux vôtres
ce grand aveuglement où chacun est pour soi
on loue aujourd’hui tout le monde
hors de la cour
on ne voit pas les coeurs
n’est pas toujours produit par un rapport d’humeurs
elle croit aimer parfois qu’il n’en est rien
on peut, par tous pays, être content de soi
hors de son sentiment on n’a pu l’entraîner
pour louer ses vers, je suis son serviteur
vous ne m’aurez de ma vie avec vous
des moyens d’exercer notre philosophie
renverse le bon droit et tourne la justice
l’iniquité de la nature humaine
cabale
l’homme aux rubans verts

 

Le Médecin malgré lui

une femme est pire qu’un démon
benêt d’Aristote
tous les grands hommes ont toujours du caprice
miracles
l’habile homme que velà
l’endroit du foie et du coeur
habit
gâter un homme sans qu’il en coûte rien

 

Le Sicilien

la manière de France
un portrait qui soit moi
ce que fit Alexandre

 

Amphitryon

se faire à leur badinage
voir Jupiter taureau
les choses changent de nom
cela choque le sens commun
un enchanteur, qui porte un caractère
suspend mon jugement
chez toi doit naître un fils

 

Le Mariage forcé

me voir revivre en d’autres moi-mêmes
je vous enverrai les marchands
les songes sont comme des miroirs
une juste colère
je crèverais plutôt
bannissable de la République des lettres
un docteur qui sait lire et écrire
ceux qui parlent le mieux
grammaire, poésie, rhétorique…
ce chien d’homme-là
une bonne physionomie
faire les choses de bonne grâce

 

Georges Dandin

la noblesse, de soi, est bonne
le style des nobles
le ventre anoblit
dans la maison de Sotenville
me faire ce qui lui plaît
c’est maintenant que je triomphe

 

L’Avare

que nous servira d’avoir du bien
l’humain le moins humain
les fils souhaitent qu’ils meurent
Applaudir à ce qu’ils font
lorsqu’on l’assaisonne en louange
Vous passerez les six-vingts
Une table remplie de trop de viandes
Il faut manger pour vivre
Entremets
destinée

 

Le Tartuffe

L’Imposteur
zélés indiscrets
son origine de la religion
discourir des choses et non pas des mots
sans injustice
le témoignage de l’Antiquité
ses plus grands hommes
qu’est-ce que dans le monde on ne corrompt point tous les jours ?
aux crimes les plus grands
bannie de Rome
empêcher qu’on ne cause
miracles
comme du fumier
mourir frère, enfants, mère et femme
ce discours sent le libertinage
ceux qui font beaucoup de bruit
la fausse monnaie à l’égal de la bonne
métier et marchandise
dans le milieu qu’il faut
plus qu’il ne le veut lui-même
vous vous emportez
au comble de sa joie
un malheureux pécheur
pour les mieux braver tous
vous ne pousserez point les affaires à bout
ne nous brouillons l’esprit
en vrai jeune homme
le prix dont sont payés mes soins
un beau manteau de tout ce qu’on révère
d’une bonne action verser la récompense
sa bonté

 

Monsieur de Pourceaugnac

croix de par Dieu
pas d’autres remèdes
mélancolie hypocondriaque
maudite ville

 

Le Bourgeois gentilhomme

bas de soie
mon habit
un homme sage
je vais composer contre eux une satire
sûr de tuer son homme
des souliers qui me blessent
tout cela est fort nécessaire
oui, cela est biau
incongruités de bonne chère
prudence des serpents

 

Les Fourberies de Scapin

il faut du haut et du bas dans la vie
une autre fois ne soyez point si prompt
destinée
les menaces ne m’ont jamais fait mal

 

Les Femmes savantes

retenir la bride
Vaugelas
le fondement de toutes les sciences, /La grammaire
l’esprit doit sur le corps prendre le pas
le moindre solécisme
connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse
cette longue lunette
j’admire partout vos vers
rien de si beau que leur sage
on verra dans peu nos règlements
les proscriptions
le retranchement de ces syllabes sales
les juges des ouvrages
beaucoup de gens le trouvent admirable
gâté le sonnet
les honteux larcins
je te défie
un sot savant
leur savoir à la France
ce qu’ont dit les autres avant eux

 

Le Malade imaginaire

ferme dans la dispute
la circulation du sang
une chose que tous les siècles ont révérée
pompeux galimatias
un homme qui croit à ses règles
l’erreur populaire
des voiles trop épais
La nature d’elle-même
de belles imaginations
tout le monde s’est trompé
crever un oeil
habit
occidendi impune

 

Don Garcie de Navarre

un peu trop au rapport de tes sens
dans un âge à suivre les premiers mouvements
du Ciel ou du tempérament
le comble affreux de mes peines mortelles
ma mort, propice à mes désirs
où du ciel fait pencher l’influence

 

Don Juan

c’est qu’il est jeune encore
ni saint, ni Dieu, ni loup-garou
pourceau d’Epicure
libertins sans savoir pourquoi
habit
votre religion est donc l’arithmétique
avec mon petit sens
la machine de l’homme
ton avis est intéressé
Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise
ennemi mortel
pour l’amour de l’humanité
les services que nous rend une main ennemie
on ne doit point songer à garder aucunes mesures
n’allez point là
il n’en a plus que faire
nos demandes inconsidérées
la naissance n’est rien où la vertu n’est pas
leur gloire est un flambeau
nous pouvons avoir été trompés
des pères qui vivent autant que leurs fils

 

Les Amants magnifiques

secrète mélancolie
vous vous règlerez là-dessus
cent aventures prédites
soldats invulnérables
impressions de bonheur
distance si effroyable
dans la même disposition
l’admirable ingénieur
la faveur de mon art

 

La Jalousie du Barbouillé

Socrate recommandait

 

Le Médecin volant

je ferai aussi bien mourir

 

La Comtesse d’Escarbagnas

Du Prête-Jean, et du Grand Mogol
les secrets du cabinet

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