La Mothe le Vayer dans son « petit traité » « De la poésie » (Derniers Petits Traités, 1660) écrivait :
Je préférerai toujours une poésie agréable, quelque liberté qu’elle prenne, à celle qui, pour observer trop exactement toutes les règles de l’art, peine plutôt l’esprit qu’elle ne le contente. Il en est comme des festins, où le goût de ceux que l’on traite est plus considérable que tout ce que le cuisinier peut dire en faveur de ses sauces.
(Oeuvres, éd. de 1756, VII, 2, p. 179)
Les comparaisons entre le goût et les pratiques culinaires sont fréquentes dans la littérature mondaine (voir « grain de sel »).