Dans son « petit traité » « De la vie solitaire » (Nouveaux petits traités, 1659), La Mothe le Vayer avait dénoncé la brutalité et la suffisance des hobereaux de campagne :
Passant de là aux gentilhommes de campagne, je faisais réflexion sur cette violence et cette brutalité, dont ils font presque tous profession, jugeant que ce sont choses qui ne peuvent plaire qu’à ceux qui ont l’esprit aussi tyran et aussi dépourvu de connaissance qu’est ordinairement le leur. Je regardais ensuite comme ces mêmes gentilshommes ont osé, nonobstant cela, nommer vilains les bourgeois ou citadins, aussi bien que les villageois.
(éd. de 1756, VII, 1, p. 107)