L’idée selon laquelle « quand on se fait entendre on parle toujours bien » avait été avancée, à propos de l’écriture, dans les Considérations sur l’éloquence de ce temps (1647) de La Mothe le Vayer :
Car, comme la parole est l’image de notre discours intérieur, d’où vient que les Grecs expliquent l’un et l’autre par un même mot, nos écrits nous représentent tous les deux; par conséquent, si nos pensées sont bien conçues, et si notre langage est éloquent, ce que nous écrirons le sera de même.
(Oeuvres de 1756, II, 1, p. 194)