L’idée selon laquelle « ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui parlent le mieux » avait également été formulée dans Le Mariage forcé.
La conception du langage que défend Martine sera approuvée par le Père Bouhours dans ses Remarques nouvelles sur la langue française (1675) :
Si Martine se sert de mots impropres et ne garde pas toujours les règles de la grammaire, au moins on l’entend ; elle ne parle pas latin en français ; elle n’use point de mots inconnus aux halles et qui aient besoin d’interprète.
(éd. de 1676, p. 78)