On parle toujours bien

« Quand on se fait entendre, on parle toujours bien,
Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien. »
Les Femmes savantes, II, 6 (v. 476-477)

L’idée selon laquelle « ceux qui pensent bien sont aussi ceux qui parlent le mieux » avait également été formulée dans Le Mariage forcé.

 

La conception du langage que défend Martine sera approuvée par le Père Bouhours dans ses Remarques nouvelles sur la langue française (1675) :

Si Martine se sert de mots impropres et ne garde pas toujours les règles de la grammaire, au moins on l’entend ; elle ne parle pas latin en français ; elle n’use point de mots inconnus aux halles et qui aient besoin d’interprète.
(éd. de 1676, p. 78)

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