Remuer une bile

« Je me sens pourtant là remuer une bile,
Qui me veut conseiller quelque action virile. »
Le Cocu imaginaire, sc. XVII, v. 469-470

La Mothe le Vayer, dans ses propos « De la hardiesse et de la crainte » (Opuscules et petits traités, 1643), attribue aux particularités physiologiques des « esprits colériques » ce qu’on met traditionnellement sur le compte de la bravoure militaire :

Les bouillons de la bile passent assez souvent pour des effets d’une vraie et légitime hardiesse.
(Oeuvres, 1756, III, 1, p. 12)

 

Selon le philosophe, la relation de cause à effet est du même ordre que celle que la soif ou la faim produisent sur les états d’âme des individus (voir « de vingt verres de vin entourez votre coeur », v. 240).

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