L’homme aux rubans verts

« Pour l’homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois, avec ses brusqueries, et son chagrin bourru; mais il est cent moments, où je le trouve le plus fâcheux du monde. »
Le Misanthrope, V, 4

Le vert est, si l’on en croit La Mothe le Vayer, la couleur des fous :

Le vert est le blason de ceux qui espèrent, mais on l’attribue aussi aux fous et aux cessionnaires dans notre Europe.
(« Des couleurs », III, 1, p. 118)

 

La même idée est énoncée dans une épigramme des Nouvelles Oeuvres de Sarasin, publiées à titre posthume en 1674 :

Monseigneur, puisque vous raillez,
Du vert et du gris que je porte,
Souffrez au zèle qui m’emporte
De vous dire que vous faillez.
Le vert, cette couleur jolie,
Est un blason de la folie,
Comme le gris l’est des douleurs.
( p. 273) (1)

(1)
source : H. G. Hall, Comedy in Context. Essays on Molière, University of Mississipi Press, p. 189.

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