La dépréciation des esprits trop « subtils » se lit également dans
– La Précieuse (1656-1658) de l’abbé de Pure (1), où l’excès de subtilité est opposée au fait d’agir « rondement » (voir v. 14 : « fort rond de toutes les manières »).
– le « petit traité » « De la différence des esprits » (Derniers Petits Traités, 1660) de La Mothe le Vayer(2).
(1)
il ne faut point tant subtiliser, ni tant subdiviser que vous avez fait, Madame, il faut agir plus rondement et plus historiquement, parce que tant de philosophie ne fait qu’embarrasser l’esprit.
(éd. Magne, Paris, Droz, 1938, t. II, p. 56)
(2)
En effet, comme la pesanteur des esprits matériels choque tout le monde, la promptitude et la pénétration de ceux-ci appelle quelquefois à rire, lorsqu’ils deviennent si subtils qu’ils s’alambiquent et s’en vont en fumée.
(Oeuvres, éd. de 1756, VII, 1, p. 409).