Incongruités de bonne chère

« Comme c’est moi qui l’ai ordonné, et que je n’ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous n’avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère, et des barbarismes de bon goût. »
Le Bourgeois gentilhomme, IV, 1

L’expression voisine « solécismes de bouche » avait été utilisée dans le IIIe des dialogues de La Promenade (1662) de La Mothe le Vayer :

Cela me persuade aisément que vous n’aurez été ni importuns aux premiers, comme le sont les Allemands, ni déréglés en ce qui touche la boisson par des neiges et des glaces, dont il faut à présent se servir en plein hiver si l’on veut faire paraître que l’on a le palais délicat et un goût à la mode. Pour moi, sans vouloir disputer des goûts, j’appelle cela des solécismes de bouche.
(éd. des <i<Oeuvres de 1756, IV, 1, p. 104)

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