La formule illustre, sur le mode ironique, le point de vue que défendait La Mothe le Vayer dans le « petit traité » « De la contrainte d’agir » (Derniers Petits Traités, 1660) :
La vraie et naturelle prudence est de céder fort souvent au temps, et toujours à la nécessité.
Honesta lex est temporis necessitas
Et quand l’on se voit dans ce dernier accessoire, il faut imiter les bonnes lames, ployer sans rompre, s’accomoder à tout ce qui est absolument nécessaire sans perdre courage, et rendre son esprit souple à faire doucement ce qu’on ne saurait éviter de faire.
(éd. des Oeuvres de 1756, VII, 2, p. 70-71)