Le ventre anoblit

« – Ne comptez-vous rien , mon gendre, l’avantage d’être allié à la maison de Sotenville?
– Et à celle de la Prudoterie, dont j’ai l’honneur d’être issue. Maison où le ventre anoblit: et qui par ce beau privilège rendra vos enfants Gentilshommes. »
Georges Dandin, I, 4

L’idée selon laquelle les enfants d’une mère noble peuvent devenir gentilhommes est contestée dans le Traité de la noblesse (1678) de La Roque :

Le ventre affranchit et la verge anoblit. […] d’où s’ensuit que les enfants légitimes d’une mère noble et d’un père roturier sont roturiers et non pas nobles.
( p. 417).

 

Elle est discutée par La Mothe le Vayer dans le XXIIe de ses Problémes sceptiques, figurant dans le tome XIII de ses Oeuvres paru en 1669 : « La préséance qui se donne à la noblesse est-elle bien fondée ? » ( p. 284 et suiv.)

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