Une bonne physionomie

« – Tu as une bonne physionomie, mon bon Monsieur, une bonne physionomie. – Oui, bonne physionomie; physionomie d’un homme qui sera un jour quelque chose. »
Le Mariage forcé, sc. VI

L’examen de la « physionomie » avait été mis en cause, en tant que croyance aux pouvoirs de la magie, dans le chapitre « De la magie » de L’Instruction de Mgr le Dauphin (1640) de La Mothe le Vayer :

Il y a aussi, outre cette sorte de prédictions qui regardent le général, une autre façon de juger de l’avenir pour ce qui touche les particuliers, en considérant l’extérieur de leur personne. Elle n’a pas été méprisée des philosophes, puisqu’Aristote même a fait un traité de la physionomie […] les plus fortes indications se prennent du visage, selon la même doctrine péripatétique, les moindres du ventre, et il y en a d’autres que fournit l’inspection de l’estomac, des pieds et des mains. […] Pour ce qui est de la face, la métoposcopie se fonde sur les passages de l’Ecriture, qui disent que nous portons tous les marques sur le front de ce que nous devons devenir, et elle a ses règles par lesquelles ceux qui la cultivent ne font nulle difficulté de juger de toutes les personnes qui se présentent devant eux.
(Oeuvres, 1756, I, 1 p. 367-369),

 

Dans Le Dépit amoureux des propos ironiques avaient déjà été formulés sur le pouvoir divinatoire de cette pratique (« fort rond de toutes les manières »).

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