La croyance aux pouvoirs de la magie, analogue à celle aux miracles, est dénoncée par La Mothe le Vayer dans :
– le chapitre « De la magie » de De l’instruction à Monseigneur le Dauphin (1640)(Oeuvres, 1756, I, 1 p. 353sq)
– le « Problème sceptique XVIII : Peut-on dire qu’il y ait de bons magiciens ? » (Problèmes sceptiques, 1666)
(Oeuvres, 1756, V, 2 p. 272sq)
Elle trouvera un écho dans plusieurs comédies de Molière :
L’Etourdi
merveilleux pouvoir de la vertu magique
Dépit amoureux
fort rond de toutes les manières
Le Mariage forcé
une bonne physionomie
nous donner ta main
L’Amour médecin
je guéris par des paroles
les traits de son visage
Amphitryon
charmes de la Thessalie
un enchanteur, qui porte un caractère
Don Juan
ni saint, ni Dieu, ni loup-garou