Du Prête-Jean, et du Grand Mogol

« Ses intelligences même s’étendent jusques en Afrique, et en Asie; et il est informé de tout ce qui s’agite dans le Conseil d’en haut, du Prête-Jean, et du Grand Mogol. »
La Comtesse d’Escarbagnas, scène 1.

Le premier de ces deux souverains légendaires est confondu avec le Négus, roi d’Abyssinie, dans

– les Essais de Montaigne (1),
– le chapitre « L’Empire du Prêtre-Jean, ou des Abyssins » de La Géographie du prince (1651) de La Mothe le Vayer.

 

Il est également mentionné par le Capitan du Parasite (1654) de Tristan L’Hermite (2).

 

Le second vient d’être mis à la mode par François Bernier, de retour des Indes, dans ses Evénements particuliers, ou ce qui s’est passé de plus considérable après la guerre pendant cinq ans, ou environ, dans les États du grand Mogol (1670).

 

 


 

(1)

Les Abyssins, à mesure qu’ils sont plus grands et plus avancés près le Prettejan, leur maître, affectent au rebours des mules à monter par honneur.
( livre I, chap. 48: « Des destries »)

 

(2)

Contre le Preste-jan venant de batailler.
(I, 5, p. 25)

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