Ma mort, propice à mes désirs

« Ce qui peut me rester dans mon malheur extrême,
C’est de chercher alors mon remède en moi-même,
Et faire que ma mort propice à mes désirs,
Affranchisse mon coeur de tous ses déplaisirs. »
Don Garcie de Navarre, V, 3, v. 1630-1633

La menace qu’un amant exerce de se suicider par amour est un lieu commun de la littérature galante : voir, dans La Princesse d’Elide, « me percer le coeur ».

 

Le suicide est condamné dans la philosophie sceptique d’un La Mothe le Vayer :

La raison nous apprend qu’on ne se peut défaire soi-même sans exercer l’infâme métier de bourreau, et sans commettre un crime pire que le parricide ….
(La Mothe le Vayer, « de Zénon Cypriot et de la secte stoïque », De la Vertu des payens, Oeuvres, 1756, p. 220)

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