L’idée selon laquelle les « songes sont mensonges » avait été énoncée dans le « petit traité » « Du sommeil et des songes » (Opuscules ou Petits Traités, 1648) de La Mothe le Vayer :
Aux choses qui dépendent de la fortune, ou d’autres causes que celles de notre propre constitution, c’est une superstition et une pure faiblesse d’esprit de s’amuser à considérer des songes, et de faire quelque fondement sur cette sorte d’illusions nocturnes.
(II, 1, p. 41)
Dans la cinquième partie de la Clélie (1660), une conversation avait été consacrée au bien-fondé de la croyance aux songes prémonitoires ( p. 616-625).