L’Ecole des femmes

Table des matières

Personnages

Arnolphe
notaire

PREFACE

bien des gens ont frondé cette comédie
les rieurs ont été pour elle
toute l’affaire exécutée

 

 

ACTE I

Scène 1

nous sommes ici seuls
en ami je vous ouvre mon coeur
l’infaillible apanage
ce sont coups du hasard, dont on n’est point garant
des maris si patients qu’ici
en toute douceur laisse aller les affaires
ce sont partout sujets de satire
qui rit d’autrui
j’y suis assez modeste
on est dupé par leurs dextérités
maligne influence
épouser une sotte est pour n’être point sot
me charger d’une spirituelle
que visiteraient marquis et beaux esprits
sous le nom du mari de Madame
femme qui compose en sait plus qu’il ne faut
tarte à la crème
prier Dieu, m’aimer, coudre et filer
votre marotte
savoir ce que c’est d’être honnête
une laide bien sotte
avoir toute sa vie une bête avec soi
prêchez, patrocinez
dès quatre ans
de la lui demander il me vint la pensée
trouvé mon fait
je l’ai mise à l’écart
des gens tout aussi simples qu’elle
je vous invite à souper avec elle
par l’oreille
Monsieur de la Souche
Vous faire dans le monde un nom de seigneurie
un chacun est chaussé de son opinion

 

 

Scène 2

C’est Monsieur
que mon moineau ne sorte
recevant un coup d’Alain
laissons la fadaise
faites descendre Agnès
cheval, âne, ou mulet

 

 

Scène 3

la besogne à la main
un bon témoignage
de retour du voyage
les puces qui m’ont inquiétée
vos coiffes sont faites
pousseuses de tendresse et de beaux sentiments

 

 

Scène 4

dans l’Amérique
tous ces compliments sont choses inutiles
superbe en bâtiments
j’ai présentement besoin de cent pistoles
les femmes y sont faites à coqueter
mettre sur mes tablettes
jaloux à faire rire
plus qu’on ne veut trouver

 

 

 

ACTE II

Scène 2

je suffoque
quiconque remuera, je l’assomme
patience, mon coeur

 

 

Scène 3

cela vient de ce qu’il est jaloux
la femme est le potage de l’homme
nous en voyons qui paraissent joyeux

 

 

Scène 4

dire notre alphabet

 

 

Scène 5

le petit chat est mort
nous sommes tous mortels
aux champs
six chemises et six coiffes
cet aveu qu’elle fait avec sincérité
j’étais sur le balcon
pour ne point manquer à la civilité
une vieille m’aborde
afin de mal user des choses qu’il vous donne
vos yeux ont fait ce coup fatal
empoisonneuse d’âme
me chatouille
le…
un péché mortel
en se mariant le crime en soit ôté
contente
lui jetant un grès
allez, obéissez

 

 

 

ACTE III

Scène 1

le blondin séducteur
le grand chemin d’enfer et de perdition
la griffe est là-dessous
de l’honneur féminin cherche à faire curée
un siège au frais ici

 

 

Scène 2

durant cet entretien
contempler la bassesse où vous avez été
le mariage n’est pas un badinage
à d’austères devoirs
son seigneur et son maître
c’est mon honneur que je vous abandonne
cet honneur est tendre
en vous faisant moitié de ma personne
des chaudières bouillantes
comme un lys, blanche et nette
votre unique entretien
maximes du mariage
ne la prend que pour lui
les autres la trouvent laide
ces eaux, ces blancs, ces pommades
n’accommodent pas Monsieur
les présents des hommes
ces sociétés déréglées
jouer de tout son reste
ces cadeaux
je vous expliquerai ces choses

 

 

Scène 3

comme un morceau de cire
railler nos maximes
de nos Français l’ordinaire défaut

 

 

Scène 4

vain compliment
mettons donc sans façon
un grès que sa main a jeté
l’amour est un grand maître
d’un avare il fait un libéral
il donne de l’esprit
de tendresse innocente et d’ingénuité
la première blessure
à quoi l’écriture te sert

 

 

Scène 5

et cependant je l’aime
je souffleterais mille fois mon visage

 

 

 

ACTE IV

Scène 1

godelureau

 

 

Scène 2

le notaire
contrat
quittancer le contrat
en secret
par douaire
sans retour

 

 

Scène 5

le savetier

 

 

Scène 6

avec une échelle
l’allégresse du coeur s’augmente à la répandre

 

 

Scène 7

l’astre qui s’obstine à me désespérer
éventé
en sage philosophe
après vingt ans et plus de méditation

 

 

Scène 8

qui souffrent doucement l’approche des galants
le souverain bonheur
ce cas fortuit
l’affront que nous fait son manquement de foi
la façon de recevoir la chose
pour se bien conduire en ces difficultés
fuir les extrémités
tourner du bon côté
confrérie</i
corriger le hasard par la bonne conduite
cent choses plus à craindre
ces honnêtes diablesses
sur le pied
on ne prendra pas votre avis là-dessus

 

 

 

ACTE V

Scène 1

que puis-je résoudre à voir cet homme mort

 

 

Scène 2

s’est commise à ma foi
la bonté souveraine
confier ce dépôt amoureux

 

 

Scène 3

quand je ne vous vois point
entre de telles mains

 

 

Scène 4

tudieu
quelque bonne école
petit serpent
de se marier il donne des désirs
le deviez-vous aimer ?
le moyen de chasser ce qui fait du plaisir ?
pourquoi ne m’aimer pas ?
c’est de lui que je sais ce que je puis savoir
quelques coups de poing
de telles faiblesses
il n’est rien de plus faible et de plus imbécile
mon pauvre petit bec
jusqu’où la passion
ce soupir amoureux

 

 

Scène 7

tâchons de nous résoudre
faire obéir la jeunesse

 

 

Scène 9

tout transporté et ne pouvant parler
rendre grâce au Ciel qui fait tout pour le mieux

Contextualiser un autre extrait d'une pièce de Molière

1659
Les Précieuses ridicules
1660
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1661
L’Ecole des maris
1661
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1662
L’Etourdi
1662
Dépit amoureux
1663
L’Ecole des femmes
1663
Remerciement au roi
1663
La Critique de L’Ecole des femmes
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