Ce cas fortuit

« A le bien prendre, au fond, pourquoi voulez-vous croire,
Que de ce cas fortuit dépende notre gloire ? »
L’Ecole des femmes, IV, 8 (v. 1236-1237)

Le caractère « accidentel » du cocuage avait déjà été souligné dans l’ « Elegie sur le reproche de cocuage et sur la jalousie » de Jean Passerat (Recueil des oeuvres poétiques, 1606) :

Alors que d’une injure on veut piquer un homme
C’est un étrange cas que cocu on le nomme.
D’où peut venir cela ? Vu qu’il est évident
Que ce n’est pas un vice, ains est un accident;
Ains est une infortune, une malaventure,
Plus digne de pitié que de blâme et d’injure.
Ce qui ne dépend pas de notre volonté
Doit-il être pour vice ou pour crime compté ?
( p. 143)(1)

 

Voir également « fuir les extrémités ».

 

(1) source : P. Dandrey, éd. de L’Ecole des femmes, Le Livre de Poche, 2000, p. 128.

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