Le caractère « accidentel » du cocuage avait déjà été souligné dans l’ « Elegie sur le reproche de cocuage et sur la jalousie » de Jean Passerat (Recueil des oeuvres poétiques, 1606) :
Alors que d’une injure on veut piquer un homme
C’est un étrange cas que cocu on le nomme.
D’où peut venir cela ? Vu qu’il est évident
Que ce n’est pas un vice, ains est un accident;
Ains est une infortune, une malaventure,
Plus digne de pitié que de blâme et d’injure.
Ce qui ne dépend pas de notre volonté
Doit-il être pour vice ou pour crime compté ?
( p. 143)(1)
Voir également « fuir les extrémités ».