Dans une conférence du Recueil général des conférences du bureau d’adresse (1666), les compliments seront également qualifiés d’ « inutiles » et de « superflus » :
Du genre de ces choses inutiles sont les gestes et compliments, dont ils font apprentissage et qui servent à consumer une grande partie de leur temps. […] Notre Sauveur ayant voulu à ce sujet retrancher les paroles superflues, quand il nous a laissé simplement le oui et le non pour nous expliquer.
(« Des compliments, et si le sage en doit user », p. 159-163)
Une célèbre conversation de la seconde partie (1655) de la Clélie des Scudéry s’était attachée à une réflexion sur « la manière d’écrire des lettres » (III, 2, p. 1124-1148).
Les propos d’Arnolphe seront imités dans l’Ecole des jaloux (1668) de Montfleury :
mais enfin entre amis
Tous ces grands compliments devraient être bannis.
( I, 9)
Plus bas, Arnolphe refusera également le « vain compliment » par lequel Horace entre en matière.