Ce mouvement d’élévation est décrit de façon similaire à celui de l’homme vers Dieu dans la littérature religieuse (1).
(1)
Pierre Corneille, L’Imitation de Jésus-Christ [trad.] (1656) :
mais en ce triste état offre-moi ta faiblesse :
j’élève qui gémit avec humilité,
et plus l’homme à mes yeux reconnoît sa bassesse,
plus je le fais monter vers ma divinité.
(Livre 3 Chapitre 57)
Blaise Pascal, Pensées (1670) :
Il faut des mouvements de grandeur, non de mérite, mais de grâce, et après avoir passé par la bassesse.
(VII, 525, LIEN)
Jean-Louis Guez de Balzac, Socrate chrétien (1652)
Il veut souvent que dans les plus sublimes et les plus parfaites actions qu’il fait faire à l’homme, l’homme n’ y contribue de sa part, que de la misère et de la bassesse.
(Discours 6)