Dans l’épopée homérique, Ulysse, réprimant un violent ressentiment, se disait à lui-même :
Patience, mon coeur, tu as supporté des maux plus cruels.
(Odyssée, XX, v.18)
Ce mot est resté celèbre. Philostrate, dans sa Vie d’Appollonius de Thyane, rééditée en 1611, y fait une allusion explicite :
Souvent, sur le point d’adresser à quelqu’un une réprimande, il s’était dit à lui-même : Prends patience, mon coeur ; prends patience, ma langue.
( Voir le texte)