Patience, mon coeur

« Tâchons de modérer notre ressentiment
Patience, mon coeur, doucement, doucement. »
L’Ecole des femmes, II, 2 (v. 409-410)

Dans l’épopée homérique, Ulysse, réprimant un violent ressentiment, se disait à lui-même :

Patience, mon coeur, tu as supporté des maux plus cruels.
(Odyssée, XX, v.18)

 

Ce mot est resté celèbre. Philostrate, dans sa Vie d’Appollonius de Thyane, rééditée en 1611, y fait une allusion explicite :

Souvent, sur le point d’adresser à quelqu’un une réprimande, il s’était dit à lui-même : Prends patience, mon coeur ; prends patience, ma langue.
( Voir le texte)

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