Éventé

« Au visage, sur l’heure, un rouge m’est monté,
Que l’on me vît connu d’un pareil éventé »
Les Fâcheux, I, I (v. 41-42)

 

« Et je serai la dupe, en ma maturité
D’une jeune innocente et d’un jeune éventé »
L’Ecole des femmes, IV, 7 (v. 1186-1187)

Le mot est à la mode.

 

Il fait l’objet d’un commentaire de Charles Sorel dans son traité De la connaissance des bons livres (1671) :

Pour l’évaporé qui est assez agréable, il est à l’imitation d’écervelé et d’éventé; le premier signifie n’avoir point de cervelle; éventé veut dire qu’on a pris le vent ou l’essor.
( p. 361)

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