Le Misanthrope

Table des matières

Personnages

ACTE I

Scène 1

quelle bizarrerie ?
on entend les gens
moi, votre ami ?
votre chaleur, pour lui, tombe en vous séparant
morbleu
je veux qu’on soit sincère
le payer de la même monnaie
répondre, comme on peut, à ses empressements
cette lâche méthode
ces grands faiseurs de protestations
embrassades
au premier faquin il court en faire autant
une estime ainsi prostituée
vous y donnez, dans ces vices
être de mes gens
quelques dehors civils, que l’usage demande
le fond de notre coeur, dans nos discours, se montre
dire à mille gens tout ce que d’eux on pense
à son âge il sied mal de faire la jolie
m’échauffer la bile
quand je vois vivre entre eux les hommes
rompre en visière à tout le genre humain
en une humeur noire, en un chagrin profond
un peu trop sauvage
le monde, par vos soins, ne se changera pas
vous tourne en ridicule
fâché d’être sage à leurs yeux
dans le siècle où nous sommes
aux méchants complaisants
roulements d’yeux
pied plat
têtebleu
fuir, dans un désert, l’approche des humains
des moeurs du temps mettons-nous moins en peine
parmi le monde
traitable
la parfaite raison fuit toute extrémité
sage avec sobriété
cette grande raideur des vertus des vieux âges
vouloir se mêler de corriger le monde
vices unis à l’humaine nature
vautours affamés de carnage
qui, pour vous, sollicite
me faire injustice aux yeux de l’univers
pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause
cet étrange choix où votre coeur s’engage
cette jeune veuve
sa grâce est la plus forte
je ne l’aimerais pas si je ne croyais l’être
veut qu’on soit tout à lui
la raison n’est pas ce qui règle l’amour

 

Scène 2

j’ai conçu, pour vous, une estime incroyable
l’amitié demande un peu plus de mystère
avec lumière et choix cette union veut naître
vous montrer un sonnet
un peu plus sincère qu’il ne faut
ce ne sont point de ces grands vers pompeux
un quart d’heure à le faire
le temps ne fait rien à l’affaire
le sonnet d’Oronte
vil complaisant
la chute
bien tournés
les démangeaisons qui nous prennent d’écrire
je ne dis pas cela
le nom de ridicule et misérable auteur
au cabinet
ce style figuré
ce n’est point ainsi que parle la nature
une vieille chanson
se dispenseront de se soumettre aux vôtres

 

Scène 3

j’ai bien vu qu’Oronte, afin d’être flatté
je ne vous quitte pas

 

 

ACTE II

Scène 1

de vos façons d’agir je suis mal satisfait
il faudra que nous rompions
pour me quereller
vous avez trop d’amants
mon coeur de cela ne peut s’accommoder
puis-je empêcher les gens de me trouver aimable ?
votre complaisance
l’ongle long
ses grands canons
l’amas de ses rubans
de tout l’univers vous devenez jaloux
ma complaisance est sur tous épanchée
qu’ai-je de plus qu’eux tous ?
savoir que vous êtes aimé
aux autres tout autant
rompre, de ce coeur, l’attachement terrible
jamais personne n’a aimé comme je fais
un amour si grondeur
parlons à coeur ouvert

 

Scène 2

à recevoir le monde toujours prête

 

Scène 4

parler de gens extravagants
un parleur étrange
il dit tout à l’oreille
Et Géralde, Madame ?
de chevaux, d’équipage et de chiens
le nom de Monsieur est, chez lui, hors d’usage
du dernier bien
le sec entretien
insupportable
l’on baille vingt fois
c’est à sa table à qui l’on rend visite
il se travaille à dire de bons mots
il regarde en pitié tout ce que chacun dit
vous n’en épargnez point
vos ris complaisants
l’honneur de contredire
les rieurs sont pour vous
plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte
ils comptent les défauts pour des perfections

 

Scène 6

vous pouvez parler haut
Messieurs les Maréchaux
des sentiments traitables
pendable après les avoir faits

 

 

ACTE III

Scène 1

j’ai du bien, je suis jeune
juger sans étude
idolâtre
les beaux endroits
auprès du maître
on peut, par tous pays, être content de soi
de justes balances
bonheur si parfait

 

Scène 3

prude
franche grimace
affreuse solitude
un amant plairait fort à la dame

 

Scène 4

ARSINOÉ, CÉLIMÈNE
quel heureux sort en ce lieu vous amène ?
sans mentir
témoigner l’amitié
votre galanterie, et les bruits qu’elle excite
zèle
je vous excusai fort sur votre intention
aux ombres du crime on prête aisément foi
qui m’attache à tous vos intérêts
cette affectation d’un grave extérieur
ombres d’indécence
elle met du blanc
couvrir les nudités
à quoi qu’en reprenant on soit assujettie
ce grand aveuglement où chacun est pour soi
condamner les gens
nous dire entre nous
chacun a raison
l’âge amènera tout
vous faites sonner terriblement votre âge
on n’acquiert point leurs coeurs sans de grandes avances
ce rare secret
un pareil entretien

 

Scène 5

le siècle n’a rien qu’on ne confonde
on loue aujourd’hui tout le monde
l’air de la cour
hors de la cour
on ne voit pas les coeurs

 

 

ACTE IV

Scène 1

hors de son sentiment on n’a pu l’entraîner
être honnête homme, et faire mal des vers
pour louer ses vers, je suis son serviteur
n’est pas toujours produit par un rapport d’humeurs
toutes ces raisons de douces sympathies
il aime quelquefois
elle croit aimer parfois qu’il n’en est rien
vous vous divertissez

 

Scène 2

Célimène me trompe
une coupable aimée est bientôt innocente

 

Scène 3

mon astre me disait ce que j’avais à craindre
toute âme est libre à nommer son vainqueur
si pour moi votre bouche avait parlé sans feinte
redoutez tout
ce coup mortel
le poison qui me tue
connaissez vos traits
sans mentir
me justifier les termes que voici
ne pouvoir briser la chaîne qui l’attache
défendez-vous, au moins
se résoudre à confesser qu’il aime
mon faible est étrange pour vous
vous voir tenir tout des mains de mon amour

 

Scène 4

veux-tu parler
je l’ai laissé sur votre table
sans trompette

 

 

ACTE V

Scène 1

au siècle où nous sommes
renverse le bon droit et tourne la justice
le front de me faire l’auteur
vous ne m’aurez de ma vie avec vous
le mal n’est pas si grand que vous le faites
l’iniquité de la nature humaine
cabale
des moyens d’exercer notre philosophie
dans ce petit coin sombre

 

Scène 4

cette lettre
l’homme aux rubans verts
un fort beau caractère
j’ai tort, je le confesse
le puis-je, traîtresse ?
une indigne tendresse
dans mon désert
la solitude effraie
trouver tout en moi

Autour de

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1659
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