« Sans mentir » est signalé par Gabriel Guéret, dans Le Parnasse réformé (1668), comme une expression à la mode, au même titre que « car enfin » .
L’expression est, par exemple, utilisée dans les Conversations (1668) de Méré :
Sans mentir, ce n’est pas assez que d’avoir de l’esprit, il faut être extrêmement honnête homme pour être plaisant de la manière dont on le doit souhaiter.
(« Première conversation », dans Discours de l’esprit […] par le chevalier de Méré, avec les Conversations du même chevalier et du maréchal de Clérambau, Amsterdam, 1687, p. 184)