L’association de la pruderie et de la solitude avait été développée dans un des portraits du recueil de 1663 intitulé La Galerie des peintures :
Ce qui me paraitrait plus incommode, si je voulais être de ces dames prudes à qui on ne peut donner de galants, est qu’il faudrait pour cela se résoudre à une solitude quasi continuelle, étant impossible, comme dit Monsieur de Roquelaure, d’être exposée au grand monde, et d’y demeurer exempte de soupçon, et je vous avoue sincèrement qu’aimant les plaisirs et le grand monde au point que je fais, ma réputation me coûterait trop cher, si je l’achetais au prix d’une si grande retraite.
(« Portrait d’une demoiselle de grande qualité fait par elle-même », t. II, p. 462)