Ce roman, divisé en trois parties comprenant huit volumes, a été publié de manière échelonnée entre 1660 et 1663, à la suite de la Clélie (1656-1660) et d’ Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653). Il demeure inachevé.
Certains des motifs narratifs et des sujets de conversation qui le constituent trouve un équivalent dans les comédies de Molière.
Nous donnons ci-dessous la liste de rencontres que nous avons relevées.
Les Précieuses ridicules
« De Turc à More »
« je m’inscris en faux »
Les Fâcheux
« tous ces savantas qui ne sont bons à rien »
L’Ecole des maris
« jeter mon âge au nez »
« suivre ce que l’usage y fait de changement »
« l’école du monde »
« d’un tel vieillard je prise plus le zèle »
L’Etourdi
L’Ecole des femmes
« avoir toute sa vie une bête avec soi »
La Critique de l’Ecole des femmes
« sans s’y connaître »
« l’une n’est pas moins difficile à faire que l’autre »
« le savoir enrouillé des pédants »
« les injures des amants n’offensent jamais »
La Princesse d’Elide
« toute la terre reconnaît sa puissance »
« ce sanglier, qui par nos gens chassé »
« un premier coup d’oeil allume en nous les flammes »
« m’inspire pour la vaincre une adresse nouvelle »
« vivre sans aimer n’est pas proprement vivre »
« pour devenir un jour nos tyrans »
« j’ai pensé plus de vingt fois oublier ma résolution »
Le Misanthrope
« vautours affamés de carnage »
« un amour si grondeur »
« ils comptent les défauts pour des perfections »
« hors de la cour »
Le Sicilien
Autour du Sicilien
« la plus fâcheuse de toutes les inquiétudes »
« pour la gloire et pour la réputation »
« un original fait comme celui-là »
« ce que fit Alexandre »
« mes regards vous le disent »
Georges Dandin
L’Avare
« les plus vieux sont les plus charmants »
« je n’ai pas songé à vous donner un peu de collation »
« il vaut mieux de prendre un vieux mari »
« point de lunettes »
Les Femmes savantes
« celle de l’esprit »
Le Malade imaginaire
L’Impromptu de Versailles
Don Garcie de Navarre
« ces chaînes du ciel qui tombent sur nos âmes »
« tenir des mains de mon amour »
« flatter toujours le faible de leur coeur »