Vivre sans aimer n’est pas proprement vivre

« Et serait-ce un bonheur de respirer le jour
Si d’entre les mortels on bannissait l’amour?
Non, non tous les plaisirs se goûtent à le suivre,
Et vivre sans aimer n’est pas proprement vivre. »
La Princesse d’Elide, II, 1 (v. 363-366)

Une idée similaire est formulée dans l’Almahide (1661) des Scudéry :

Quoiqu’il en soit, ajouta Zelebin, il me semble qu’il vaudrait mieux être exposé à cesser d’aimer qu’à cesser de vivre : car en honneur, l’on serait obligé de mourir, si cette rigueur n’avait point de fin.
(VII, p. 163)

 

Le lien nécessaire entre bonheur et amour sera reformulé plus bas (« il est nécessaire d’aimer pour vivre heureusement »).

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