L’idée selon laquelle le peintre doit être motivé, dans son art, uniquement par le souci de la réputation est un lieu commun exploité, entre autres, dans
– L’Art de peinture traduit en français (1668) de Dufresnoy
Que les avares soins de devenir riche ne vous fassent pas perdre votre réputation. Mais, en vous contentant plutôt d’une fortune médiocre, ne songez qu’à vous acquérir, pour toute récompense de vos beaux ouvrages, un renom glorieux qui ne périra qu’avec les siècles.
( p. 48)
– l’ « Histoire d’Abénamin et de Lindarache » du tome III, 1 de l’Almahide (1663) des Scudéry :
Je cherche à apprendre, et non pas à gagner, et je ne vous demande rien qu’un peu de soin sur ce que je ferai ; car, si je ne suis pas riche, j’ai du moins de quoi me passer de ce gain ; et c’est l’honneur et non pas le profit que je cherche.
(p. 559)
Il en sera à nouveau question dans la première scène du Bourgeois gentilhomme (« vous appuyez un peu trop sur l’argent »).