Au sein d’une conversation de la seconde partie (1661) de l’Almahide des Scudéry, comparant les mérites respectifs des jeunes blondins et des amants âgés (voir également « D’un tel vieillard je prise plus le zèle »), les premiers font l’objet de considérations dépréciatives :
Ces Adonis qui ne paraissent que des femmes déguisées ne l’ont point [la bonne mine], ne la peuvent jamais avoir, et manquent de cet air noble et martial qui est l’ornement de leur sexe et l’inclination de l’autre. […] Mais si leur visage effeminé ne plait pas, leur procédé évaporé (et preque fou) plait encore moins à une dame, quand elle a l’esprit raisonnable.[…] et ces galants hommes sont assurément de mauvais galants.
(Almahide, Suite de la 2e partie, 1661, t. II, p. 1769-1770)