L’intrigue de ces deux nouvelles, adaptées de celle du « Prevenido engañado » de Maria de Zayas (Novelas ejemplares y amorosas, Zaragoza, Señora de Gracia, 1637), recoupe en partie celle de L’Ecole des femmes.
Quelques rencontres précises entre les deux textes sont signalées ci-dessous :
– version de Scarron :
« épouser une sotte est pour n’être point sot »
« prier Dieu, m’aimer, coudre et filer »
« savoir ce que c’est d’être honnête »
« une laide bien sotte »
« me charger d’une spirituelle »
« avoir toute sa vie une bête avec soi »
« dès quatre ans »
« trouvé mon fait »
« des gens tout aussi simples qu’elle »
« j’étais sur le balcon »
« une vieille m’aborde »
« vos yeux ont fait ce coup fatal »
« durant cet entretien »
– version de d’Ouville :
« épouser une sotte est pour n’être point sot »
« prier Dieu, m’aimer, coudre et filer »
« savoir ce que c’est d’être honnête »
« avoir toute sa vie une bête avec soi »
« dès quatre ans »
« des gens tout aussi simples qu’elle »
« durant cet entretien »
« j’étais sur le balcon »
« une vieille m’aborde »
« vos yeux ont fait ce coup fatal »
« après vingt ans et plus de méditation »
« de se marier il donne des désirs »
Pour une analyse des rapports entre L’Ecole des femmes et ces deux nouvelles, voir C. Bourqui, Les Sources de Molière, Paris, SEDES, 1999, p. 107-112.