Cet opéra de Francesco Cavalli, sur un livret de Francesco Buti, créé en 1662 afin d’inaugurer la salle des machines des Tuileries, comportait des décorations magnifiques et des machineries dessinées par Carlo Vigarani. Conservées depuis lors dans la salle, comme en témoigne un voyageur anglais, Lord Foutainhall qui la visite en mars 1665, elles ont été partiellement réutilisées pour la création de Psyché.
All we saw of it was the extrinsecks, excepting only the king’s comoedy house which the force of mony unlocked and cost open ; which truly was a very pleasant sight, nothing to be sein their but that which by reason of gilding glittered like gold. But the thing that most commended it was its rare, curious, and most conceity machines : their they had the skies, boats, dragons, vildernesses, the sune itselfe so artificially represented that under night wt candle light nothing could appear liker them.
John Lauder, Lord Fountainhall, Journals (1665-1676), éd. D. Crawford, Edinburgh, Scottish History Society, 1900, p. 5.
Les décorations probablement réutilisées sont les suivantes:
Prologue
Rochers affreux
une vaste Campagne
Acte I
La mer en éloignement
Acte II
Palais pompeux et brillant
Acte III
plusieurs vases d’orangers
Acte IV
La mer en éloignement
Ordres d’architecture
Acte V
les Enfers
Deux grandes machines