Ces conférences étaient des séances ouvertes au public, consacrée à l’examen d’une question sur laquelle trois ou quatre orateurs se prononçaient successivement (voir J. P. Collinet, « Une institution sous-estimée : les Conférences académiques de Richesource », Travaux de Littérature, 2007).
Nombre d’entre elles recoupent des sujets traités dans les comédies de Molière :
Le Cocu imaginaire
Seigneur Corneillius
nous sommes les sots
un chagrin qui n’a nul fondement
voir cajoler sa femme et n’en témoigner rien
L’Ecole des maris
sage que par contrainte
en riant instruire la jeunesse
cet Argus
les oreilles me cornent
d’un tel vieillard je prise plus le zèle
Les Fâcheux
tous ces savantas qui ne sont bons à rien
Dépit amoureux
un certain animal
je suis un bon frère
L’Ecole des femmes
une laide bien sotte
son seigneur et son maître
railler nos maximes
Le Misanthrope
qui, pour vous, sollicite
Le Mariage forcé
la plus grande de toutes les folies