Un coeur ne peut jamais outrager quand il aime

« Un coeur ne peut jamais outrager quand il aime,
Et ce que fait l’amour il l’excuse lui-même. »
Don Garcie de Navarre, II, 6, v. 708-709

Ces vers, repris de la sc. I, 11 de la comédie Le gelosie fortunate del principe Rodrigo, constituent des maximes d’amour.

 

L’idée topique que « les injures des amants n’offensent jamais » se trouve également dans la Sophonisbe (1663) de Pierre Corneille :

Jamais à ce qu’on aime on n’impute d’offense,
Quelque doux souvenir prend toujours sa défense,
L’Amant excuse, oublie, et son ressentiment
A toujours malgré lui quelque chose d’aimant.
(Sophonisbe, v. 63-67).

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