Un certain nombre de rencontres textuelles peuvent être relevées entre l’oeuvre de Molière et deux pièces de Thomas Corneille (1625-1709), frère de Pierre Corneille, qui figuraient au répertoire de la troupe de Molière :
– Don Bertrand de Cigaral (1650)
– Le Geôlier de soi-même (1656)
D’autres points de rencontre entre les pièces de Thomas Corneille et les comédies de Molière peuvent être relevés :
– Les Illustres Ennemis (« Je n’ai rien fait que vous n’eussiez fait en ma place », « un homme attaqué par trois autres »)
– Le Charme de la voix (« La douceur de sa voix », « toucher l’oreille »)
– Le Feint Astrologue (« Les grâces dépendent de l’action », « Me ferez-vous la grâce »)
– Stilicon (« j’aurai soin de ma gloire »)
Thomas Corneille est par ailleurs l’auteur de la nouvelle version versifiée de Don Juan ou le Festin de pierre, donnée à la scène en 1677 et publiée en 1683 (Le Festin de pierre de Thomas Corneille).