J’aurai soin de ma gloire

« Si ce n’est que cela, j’aurai soin de ma gloire »
Dépit amoureux, II, 3 (v. 559)

Le même hémistiche figurait dans la tragédie Oropaste, ou le Faux Tonaxare (achevé d’imprimer : 17 novembre 1662) de Boyer :

Je crains moins qu’un grand crime un si charmant abus ;
J’aurai soin de ma gloire : adieu, n’en parlons plus
( II, 2)

 

Auparavant l’expression « soin de ma gloire  » avait été utilisée dans le Stilicon (1660) de Thomas Corneille, où elle rimait également avec « croire  » :

Il faut avouer tout, il faut laisser tout croire.
Pour vous seule aussi-bien j’ai pris soin de ma gloire.
( IV, 3)

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