Le dialogue entre Eraste et Lucile aborde certains sujets qui font l’objet de questions d’amour dans les salons, comme en témoignent par exemple les Questions d’amour ou conversations galantes dédiées aux belles (1671) de C. Jaulnay :
de dire que, s’il y avait de véritables honnêtes gens en amour, il n’y aurait point de jalousie, ce serait faire le procès à toutes les amours du monde, qui ne sont jamais sans quelque jalousie.
(« De la jalousie », p. 103)
Les preuves essentielles d’amour sont la confiance entière, les pleurs et la jalousie ; tout le reste se peut contrefaire.
(« Des preuves d’amour », p. 48)
Qui aime davantage, ou celui qui pardonne, ou celui qui ne peut pardonnner ?
(« Des manquements en amour », p. 96)
Dans Les Fâcheux, Orante et Clymène engagent également un débat de casuistique amoureuse pour déterminer « ce qui peut marquer les plus parfaits amants ».