Une jeu de scène analogue était mis en oeuvre dans l’Epidicus de Plaute :
EPIDICUS : […] age nunciam orna te, Epidice, et palliolum in collum conice
itaque adsimulato quasi per urbem totam hominem quaesiveris.
age, si quid agis. di immortales, utinam conveniam domi
Periphanem, per omnem urbem quem sum defessus quaerere:
per medicinas, per tonstrinas, in gymnasio atque in foro,
per myropolia et lanienas circumque argentarias.
rogitando sum raucus factus, paene in cursu concidi.
PER. Epidice. EP. Epidicum quis est qui revocat? PER. Ego sum, Periphanes.
AP. Et ego Apoecides sum. EP. Et ego quidem sum Epidicus. sed, ere, optuma
vos video opportunitate ambo advenire.
Courage donc, Epidicus ; prépare-toi, et jette ton manteau sur tes épaules. Parais aussi fort empressé, comme si tu avais cherché ton homme par toute la ville. Expédie promptement tes affaires.
O Dieux que je serais heureux, si je pouvais trouver Périphanes de retour à sa maison ! M’étant lassé de le chercher par toute la ville, dans les écoles de médecine, chez les barbiers, dans la place des exercices, dans celle des audiences, chez les parfumeurs, dans les boucheries, autour des changeurs, je me fuis même enroué à force de demander où il est, et je suis presque demeuré en chemin. PE. Epidicus. EP. Qui m’appelle par mon nom ? PE. Je suis Périphanes. AP. Je suis Apcécides. EP. Et moi, je suis Epidicus. Mais permettez-moi de vous dire que je vous trouve tous deux ensemble le plus à propos du monde.
(trad. M. de Marolles, 1658, p. 89)