Cette comédie, rédigée en portugais par un dignitaire lusitanien qui a fait de fréquents séjours en France, présente, dans son premier acte, les entrevues de Dom Gil Cogominho (un écuyer sans le sou, qui aspire à devenir gentilhomme), avec un maître d’escrime, un maître de danse, un maître de poésie et un maître de musique.
Dans ces trois occasions l’ « apprenti gentilhomme » fait montre de ridicule.
(pour une analyse détaillée des rapports entre Le Bourgeois gentilhomme et O fidalgo aprendiz, voir C. Bourqui, Les Sources de Molière, Paris, SEDES, 1999, p. 294-297).
Le principaux points de contact avec la comédie de Molière concernent les passages suivants :
– « maître d’armes »
– « je veux que vous me les voyiez danser »
– « je croyais Jeanneton »
– « maître de philosophie »