Les propos dépréciatifs ou ironiques sur le mausolée du commandeur figurent également dans les autres versions contemporaines du sujet :
– dans Il convitato di pietra de Cicognini (1)
– dans le « Nuovo risarcito convitato di pietra » (1651), poème manuscrit de Giovan Battista Andreini (2)
– dans Il convitato di pietra, version du recueil Ciro Monarca (3)
– dans les Notes de Biancolelli sur le Festin de pierre (4)
(1)
Don Giovanni
[…]
0 vecchio insensato, altro vi vuole, ora che sei morto, inalzar superbi Tempii, per immortalarti.
(III, 2)
(2)
le valet Grillo déplore la pompe des sépulcres :
Brutissima per certo a gli occhi miei
M’è de’ sepolcri stolida la pompa,
Benchè sepolti qui stesser gli dei.Don Giovanni, un peu plus loin, ajoute :
O ver (costume de più saggi, e grandi
Ch’è d’erger le lor tombe in faccia a morte
Anzi che d’esser morti)
Cagiono que qui poi
Uglioa s’estolla in simulacro a noi.
(IV, 3, éd. S. Carandini et L. Mariti, Roma, Bulzoni, 2003, p. 584-587)
(3)
Vedono il tempio con la statua e l’epitaffio solito. Don Giovanni se ne beffa.
(Atto terzo)
(4)
Dans la scène où paraît le tombeau du commandeur, il lit l’inscription qui est sur le piédestal et feint de craindre la foudre dont il y est menacé, ensuite rit de la vanité des hommes au sujet des épitaphes.