L’idée selon laquelle la danse, tout comme la musique (voir « Il est bon de le réjouir ») peut soigner les maux de l’âme, en particulier la mélancolie, avait été exploité par le ballet de L’Amour malade (1657):
Deux médecins, le Temps et le Dépit, se succèdent au chevet de l’Amour malade, et lui prescrivent le divertissement d’un ballet.
( Argument)
Cette idée permettra à Molière d’introduire deux divertissements, où le « chagrin » est combattu par le ballet : dans Les Amants magnifiques, le cinquième intermède des pantomimes, et dans Le Malade imaginaire, le deuxième intermède des Egyptiens.