Je suis un bon frère

« S’il vous faisait besoin, mon bras est tout à vous :
Vous savez de tout temps que je suis un bon frère. »
Dépit amoureux, V, 3 (v. 1545-1546)

Le courage militaire, déprécié par La Mothe le Vayer, qui n’y voit que faculté des « esprits colériques », est également peu prisé des dames, ainsi que l’attestent les propos tenus dans

 

– la conversation « De la feintise », de L’Esprit de cour (1662) de René Bary, propose le sujet suivant :

Cesarion et Marcelin traitent de pacifique un brave qui est de leurs amis, afin que Cerinde, qui a de l’aversion pour les gens de guerre, puisse souffrir sa recherche.
( p. 191)

 

– une des conférences recueillies par Richesource reconnaît dans le « cavalier » l’individu le moins propre à fréquenter les dames :

Quelle estime pourront-elles avoir pour ces braves du temps, pour ces déterminés à mines fières, qui parlent terriblement, qui en ont bien tué, et qui, pour récompense de leurs faits glorieux, ont eu en partage l’envie, la jalousie, l’ambition et une telle insensibilité de coeur que rien ne les touche que le bruit des armes et l’effusion du sang »
( « Quel est le plus propre pour gagner l’estime des dames, le galant, le cavalier ou le savant ? », 1660, t. I, p. 123).

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